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04.05.2009

[Drama] Tiger & Dragon

Titre japonais : タイガー&ドラゴン

Nombre d'épisodes : SP + 11

Diffusé au : Printemps 2005

Chaîne de diffusion : TBS

Fiche : DramaWiki

 

J'ai décidé de regarder ce drama pour revoir un peu mon chouchou Nagase Tomoya (Ikebukuro West Gate Park, My boss my hero, Utahime) mais aussi parce que son thème me semblait bien intéressant : le rakugo, sorte de one-man show traditionnel japonais. La série se compose d'un épisode spécial et de 11 épisodes. Notez bien l'importance de l'ordre des mots et ne vous faites pas avoir comme moi : pour une fois l'épisode spécial vient en tout premier, et pas à la fin. Ce n'est donc pas une histoire bonus ou un simple résumé, mais une introduction à la série, où les personnages principaux se rencontrent et où la trame se met en place. Enfin, c'est peut-être un peu étrange de parler de trame car si les relations entre les personnages évoluent bien, le plus important c'est l'histoire de rakugo qui est au centre de chaque épisode. Un peu comme dans Hero où il y a une enquête par épisode.

Kotora Yamazaki est un yakuza qui rencontre un jour Donbei, maître de rakugo et vieil ami du boss de son clan. Donbei a des dettes, et Kotora est venu lui réclamer l'argent. Mais il assiste à une représentation et, lui qui ne rit jamais et ne fait jamais rire les autres, est fasciné. Les deux hommes finissent par faire un marché : Donbei prendra Kotora comme élève et chaque histoire de rakugo enseignée lui permettra de rembourser une partie de ses dettes.

Mais très vite, Kotora adopte une manière très particulière de conter ses histoires : en gardant le schéma de la version traditionnelle, il l'adapte de façon très contemporaine à des événements auxquels il a pris part récemment. Et c'est là-dessus que repose tout le concept de la série : dans chaque épisode, Kotora va apprendre une nouvelle histoire, que l'on va d'abord voir racontée dans sa version traditionnelle. Puis, selon les événements qui arrivent à ce moment-là, Kotora va façonner sa propre version, dont il rendra compte à la fin de l'épisode.

Quand l'un des conteurs est sur scène, son histoire prend vie et l'on se retrouve projeté dedans. Et ce sont les différents personnages du drama qui incarnent les personnages de l'histoire contée. On les retrouve donc avec une tenue et une coiffure d'époque, dans une maison traditionnelle. Les transitions entre ces scènes et celles où l'on voit simplement le conteur en train de parler donnent un dynamisme certain à la série. A côté de ça, on suit Kotora dans sa vie quotidienne, et l'on assiste petit à petit à la formation de son histoire. Mais avant que le spectateur du drama connaisse la chute de l'histoire dans la "réalité", il voit Kotora monter sur scène et raconter son histoire aux spectateurs de la salle de rakugo, et c'est à ce moment que l'on connait le fin mot de l'histoire.

Tiger&Dragon.jpg

Hum, je crois bien que c'est super confus ! Mais en résumé, le concept est vraiment sympa et compense le fait que la série ne soit pas si inacessible par des non-Japonais de par son thème : il y a énormément de jeux de mots dans les histoires de rakugo et bien sûr c'est impossible de tous les comprendre. Et si on prend plaisir à écouter et voir ces histoires, on sent que quelque chose nous échappe car la "morale" à la fin est d'un style bien différent de ce qu'on peut avoir dans les contes ou histoires occidentaux. Mais bon, c'est avant tout un drama, et comme la plupart des personnages sont vraiment intéressants, ça se regarde très bien.

Le rôle de Tomoya Nagase (Kotora) est sans grande surprise : un yakuza pas forcément super futé, parfait pour faire sa grosse voix et son comportement un peu rustre. Mais bon, moi je trouve que ça fonctionne toujours bien. J'ai découvert Okada Junichi, qui joue Ryû, le fils de Donbei (Kotora est le tigre, lui est donc le dragon). Ma foi, je l'ai trouvé plutôt sympa, aussi bien pour le jeu que pour le personnage. J'ai beaucoup aimé le personnage de Donbei et la façon dont Nishida Toshiyuki le joue. Il a des traits de caractère classiques du maître, du père et du mari qu'il est tout à la fois dans la série, mais il n'en fait pas trop et j'aime bien comment il parle.

J'ai pu retrouver Ito Misaki (Megumi), que j'ai beaucoup plus appréciée dans ce rôle de fille certes jolie mais un peu barrée que dans les rôles de fille trop parfaite qu'elle avait dans Densha Otoko ou Gokusen. Ginjiro, le fils du boss de Kotora, est un personnage que je n'ai pas vraiment trouvé intéressant. Faut dire que Tsukamoto Takashi, qui joue ce personnage, a une tête qui me revenait pas, même si c'était dû surtout à la sale coiffure qu'il a. Je pensais que je l'avais jamais vu mais en fait si, et plusieurs fois, notamment dans Kekkon dekinai otoko. On peut pas dire qu'il m'ait marquée ! ^^ Je n'ai pas vraiment aimé Donta, l'autre fils de Donbei, qui a un rôle de bouffon trop caricatural, mais c'est sûrement dû en partie au fait qu'on capte pas tout de ses blagues.

Chacun des épisodes se suit agréablement et comporte une dose d'humour tout à fait honnorable au-delà des jeux de mots. Et à la fin on a le droit à une aventure un peu plus sérieuse et un peu plus longue, parfaite pour conclure la série. La musique n'est pas si présente que ça mais je l'ai trouvée plutôt sympa. La chanson d'intro est bien délirante, et la chanson du générique de fin est du Johnny's, présence de Johnny's oblige. Et pour tous les moments qui se passent sur scène, les instruments et "bruitages" traditionnels donnent vraiment une ambiance.

Au final, même si elle peut être parfois un peu dure à suivre, cette série présente un univers vraiment intéressant et mis en valeur par des procédés vraiment bien fichus et des personnages dans l'ensemble très efficaces. Pas de raison de se priver, quoi !

06.09.2008

[Drama] Orange Days

Titre japonais : オレンジデイズ

Nombre d'épisodes : 11

Diffusé au : Printemps 2004

Chaîne de diffusion : TBS

Fiche : DramaWiki

 

Voilà, c'est les vacances (trop cool de pouvoir dire ça début septembre !) donc je peux commencer à rattraper le retard accumulé en août côté dramas. Du moins racontage de dramas, parce que le visionnage, il m'aurait fallu plus de 60 heures de boulot par semaine pour y renoncer. C'était même mon grand réconfort le soir avec un ramen instantané ^^. Ca faisait pas mal de temps que j'avais repéré la série Orange Days et j'attendais que l'équipe de fansub sorte le dernier épisode (je pense que commencer un drama en cours de "subbage" ça doit être trop frustrant, mais je le fais de temps en temps avec les animés c'est vrai). Ce qui a fini par arriver, et donc j'ai pu enfin commencer la série. Ca venait même à point, car je ne voyais plus trop quoi me mettre sous la dent !

Le drama raconte l'histoire d'un petit groupe d'étudiants qui se forme durant les premiers épisodes et est centrée sur Sae (Kou Shibasaki), devenue sourde quelques années auparavant à cause d'une maladie, et Kai (Tsumabuki Satoshi, vu dans Ikebukuro West Gate Park et que j'ai trouvé très bien même si on le voyait pas beaucoup). On devine très vite qu'une relation particulière va se créer entre ces deux personnages, et elle est de faite très intéressante jusqu'à la fin. A côté, le petit triangle amoureux autour d'Akane (Shiraishi Miho, vue dans Densha Otoko) est également sympathique. J'ai encore apprécié Eita (Nodame Cantabile, Tokyo Friends) qui joue le rôle du romantique Keita, mais toujours si peu apprécié Narimiya Hiroki (Stand up!, Nana..) décidément trop fade. Enfin, dans le rôle de Maho, on peut aussi voir Konishi Manami, que j'avais récemment appréciée dans Boku Dake no Madonna.

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Etant donné le handicap de Sae, il y a de nombreuses scènes où les personnages communiquent grâce au langage des signes, ce qui donne une autre dimension au jeu. Shibasaki Kou, dont on n'entend jamais la voix (qui est pourtant jolie pour le peu que je connais de ses chansons) s'en sort vraiment bien et parvient à montrer avec ses gestes et ses expressions que Sae a beaucoup de caractère. Pour le côté maladie/handicap, la série m'a fait un peu penser à Summer Snow. Pour le côté musique, à Nodame Cantabile, caractère déjanté mis à part, car Sae est musicienne. Pour le côté groupe d'étudiants qui va bientôt entrer dans la vie active, c'est très Honey and Clover. On sent exactement la même nostalgie chez les personnages, à l'idée qu'ils vivent une époque unique de leur vie qui va bentôt se terminer. On voit à quel point ce passage du statut d'étudiant à celui de travailleur préoccupe les jeunes Japonais et ne semble pas du tout être vécu de la même façon qu'en France, même si bien sûr il ne faut pas faire trop de généralités.

J'ai beaucoup apprécié cette série pour son ambiance générale, alternant les moments sérieux et tristes avec les moments joyeux, mais n'étant jamais exagérée. L'histoire met en avant des thèmes tout à fait sérieux et réalistes tout en restant légère et efficace grâce à des personnages très attachants. L'ambiance sonore est également bien sympa, dont la chanson du générique de fin. Je ne peux donc que conseiller !

13.06.2008

[Drama] Byakuyakou

Titre japonais : 白夜行

Nombre d'épisodes : 11

Diffusé en : Hiver 2006

Chaîne de diffusion : TBS

Fiche : DramaWiki

 

Même si ça va vite être évident, je le dis tout de suite : ce drama est vraiment un de mes préférés parmi la petite vingtaine que j'ai vue jusqu'à présent. Bien sûr, je n'ai pas vraiment de classement en tête, et pour certains il est difficile de les comparer entre eux car ils sont de styles tout à fait différents, mais celui-ci c'est clair que j'ai adoré.

Il est vraiment très difficile de raconter même un tout petit peu l'histoire sans spoiler complètement. Je peux juste dire que le premier épisode, plus long que les autres (pour une fois ce n'est pas le dernier !) met en place toute l'intrigue et nous présente comment les deux personnages principaux, Ryôji et Yukiho, vont se trouver liés par un terrible secret alors qu'ils ne sont encore que des enfants. Leur vie en sera bouleversée et les tragiques événements auront des conséquences sur leurs actions et leurs relations pendant de longues années, c'est ce qu'on pourra dans les épisodes suivants. Dès le début donc, une trame assez sombre s'annonce, et vu qu'on nous montre la fin, on sait que cetta ambiance durera jusqu'au bout.

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Nos deux "héros" sont vraiment des personnages excellents, le spectateur ne peut s'empêcher d'éprouver tour à tour de la sympathie ou du dégoût envers eux, de les pardonner ou de les condamner. Parce qu'ils font plein de choses pas bien, des morts il y en a, à chaque épisode ou presque. Mais ce n'est pas pour autant que la série est une série d'action super violente. Tout réside dans les sentiments de Ryôji et Yukiho, de leurs relations, tous les deux ou avec leur famille, leurs amis. Le personnage secondaire le plus important est sans doute celui de Sasagaki, un policier qui depuis le début tentera de percer le secret des deux jeunes gens. Dans le genre du policier obsédé par la recherche d'un criminel à cause de son propre passé, il est beaucoup plus crédible que celui de Kurosagi.

Aucun acteur que je connaissais avant de voir la série - à l'exception de la petite fille qui joue Yukiho enfant, aperçue dans Summer Snow - mais je les ai tous appréciés, les acteurs jouant les rôles de Yukiho et Ryôji étant particulièrement bons à incarner des personnages experts dans le mensonge. Last but not least, la bande sonore est absoluement magnifique et crée une ambiance énorme tout le long des épisodes. J'ai aussi beaucoup aimé la chanson du générique de fin. Et pour changer de ce qu'on peut malheureusement voir la majorité du temps pour les dramas, des sous-titres français de très bonne qualité. Aucune raison donc de ne pas regarder cette superbe série.

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