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20.05.2009

Mon petit péché américain

Depuis que je prends le train au moins quatre fois par semaines pour aller à mes cours à Paris, j'ai pris l'habitude - bonne pour mon estomac et mauvaise pour mon porte-monnaie - d'aller régulièrement prendre un café chez Starbucks. Y'en a pas moins de trois autour de Saint-Lazare, dur de les louper ! La première fois que j'étais allée dans une de leurs boutiques, c'était à Londres (il y en a autant que des bus rouges !), et j'y ai même un bon souvenir car j'étais là-bas quand on m'a appelée pour me dire que le test que je venais de passer était convaincant et que je pouvais revenir pour un entretien chez Square.

Oui je sais, Starbucks c'est les gros méchants capitalistes américains. Mais c'est bon ! Je ne suis pas assez connaisseuse en café pour apprécier un espresso bien noir et bien fort, mais tout ce qui est boisson à base de café, avec du lait et tout, ça je suis fan. C'est cher, mais ça se justifie en partie par la quantité : 3,70 euros le café latte, mais y'en a 35 cl. Et il y a aussi le fait que le café est issu du commerce équitable. Mais bon, je sais bien que ça reste du commerce et que le but est de se faire de l'argent, après rien ne m'oblige à acheter, mais je préfère mettre 4 euros dans un café que 6 euros dans un MacDo ou un Quick, bizarrement.

Je trouve aussi que ça n'est pas forcément justifié de dire que ça fait concurrence aux bistrots, car ce n'est pas le même mode de consommation entre le petit noir et les grandes boissons avec du lait ou du chocolat qui sont faites pour êtres emportées si on le veut.

J'ai goûté pas mal de choses, mais mon préféré reste le tout simple latte, soit nature, soit avec du sirop de framboise, d'amande ou de noisette. Et au lait entier, pour être encore plus vicieuse. Je suis une fille de la campagne, moi :p. Si mon train me fait arriver bien en avance, je me pose une petite demie-heure sur place avec ma boisson et un bouquin. Si j'ai un creux avant de repartir pour Rouen, je passe prendre mon gobelet avant de monter dans le train.

Il y a aussi à manger, et on ne peut pas ne pas baver devant les cookies, muffins, donuts et autres pies. Mais je m'étais dit que ce serait plus sympa de manger ça accompagnée, comme ça en plus je pourrais en goûter plusieurs. J'ai pu le faire pendant les vacances, depuis le temps que le cheesecake framboise-chocolat blanc me faisait de l'oeil ! Ben c'est super bon, et bien nourrissant ! Tout comme le méga gâteau au chocolat. J'ai faim ! ...

 

16.05.2009

[Drama] Karei naru ichizoku

Titre japonais : 華麗なる一族

Nombre d'épisodes : 10

Diffusé en : Hiver 2007

Chaîne de diffusion : TBS

Fiche : DramaWiki

 

J'ai déjà fait une note drama il y a à peine une semaine, mais il ne faut pas que j'attende plus longtemps pour parler de celui-ci, que j'ai terminé le week-end dernier et que j'ai absolument adoré. Ca, c'est dit ! J'ai repéré ce drama il y a déjà pas mal de temps parce que je connaissais quelques uns des acteurs qui y jouent, même s'ils n'avaient pas le rôle principal. Quand j'ai en plus remarqué plus récemment que celui qui avait le rôle principal c'était Kimura Takuya, que j'ai adoré dans Sora kara furu ichioku no hoshi et Hero, je n'ai plus hésité une seconde.

Même si je n'ai pas sauté au plafond dès le premier épisode, j'ai tout de suite énormément apprécié l'univers dans lequel se déroule l'histoire : Kôbe, fin des années 60, en pleine croissance économique, une riche famille à la tête d'un grand groupe industriel, et plus particulièrement d'une banque, que le père dirige, et d'une entreprise de métallurgie, dirigée par le fils aîné. C'est certes de l'histoire très récente, mais de l'histoire quand même (et qui cadre parfaitement avec ce que je viens d'apprendre en cours !), et l'ambiance de l'époque est appréciable. Les reconstitutions d'extérieur sont certes limitées (on est dans une série TV, pas un film à gros budget), mais ça suffit à créer un cadre parfait.

L'histoire se centre sur les ambitions de Teppei Manpyô, qui veut rendre l'acier japonais compétitif au niveau international, et de celles de son père, Daisuke, qui doit faire face à une prochaine restructuration du système bancaire japonais. Bien sûr, bien que de la même famille et du même groupe industriel, leurs objectifs ne sont pas compatibles, et des secrets de famille vont venir encore compliquer le tout, sans parler de la présence de la maîtresse de Daisuke, Aiko, reine de la maison. Les frères et soeur de Teppei vont aussi jouer un rôle non négligeable, en particluier son frère Ginpei. On a donc à la fois une fresque familiale et une histoire centrée sur l'économie, les deux se mélangeant parfaitement et apportant tour à tour des rebondissements qui tiennent en haleine jusqu'à la fin du dixième et dernier épisode.

Du côté du casting, c'est donc Kimura Takuya qui incarne Teppei et il est exceptionnel. Si je ne l'avais pas vu avant, c'est clair qu'il m'aurait forcément convaincu tellement il est dans le personnage, dès le départ et de plus en plus au fur et à mesure des épisodes, pour arriver à une fin grandiose. En face de lui, Kitaoji Kinya, qui joue Daisuke, n'est pas en reste et campe un chef de famille et d'entreprise (les limites ne sont jamais claires, et c'est un des points importants pour le personnage et toute l'histoire) aussi terrible que crédible. Entre les deux personnages, tout est dans le regard et l'expression du visage, et c'est franchement réussi.

kareinaruichizoku.jpg

Aiko est jouée par Suzuki Kyôka, qui interprète à merveille ce rôle de femme hautaine, cruelle et sûre d'elle (en apparence du moins). Mais, tout comme Daisuke n'a pas un rôle de simple méchant, on parvient assez à cerner son personnage, même si bien sûr on a bien envie de la taper ! J'ai trouvé que Ginpei, joué par Yamamoto Koji, était un personnage intéressant, qui va bien au-delà du simple rôle de fils à papa qui va prendre la succession. Sanae, la femme de Teppei, est jouée par Hasegawa Kyôko (Boku dake no madonna, Dragon zakura), que j'ai cette fois encore beaucoup aimée. Une petit rôle pour Aibu Saki (Zettai Kareshi, Utahime), qui joue Tsugiko, la benjamine de la famille, et aussi pour Yamada Yu, l'épouse de Ginpei, qui n'apparaît pas tant que ça mais que j'ai en fait plus appréciée que dans Binbou Danshi.

Du côté de la banque, on retrouve aussi Takeda Tetsuya, le flic de Byakuyakou, et du côté de l'aciérie, un petit rôle pour Narimiya Hiroki (qui est remonté dans mon estime depuis Sakuran, malgré Hachimitsu to Clover). Entre la famille, la belle-famille, les banques, les aciéries, les ministères, il y a vraiment beaucoup de monde, mais comme les réalisateurs ont eu la bonne idée de rappeller le nom et la "fonction " des personnages à chaque épisode, on n'a pas de mal à s'y retrouver. C'est sûr que le côté économie/industrie c'est pas forcément abordable, mais je pense quand même que c'est présenté très simplement, et moi ça m'a vraiment bottée. Au niveau visuel, j'ai apprécié les contrastes entre les scènes en ville, à l'usine, dans la propriété de la famille ou encore à la montagne.

Et last mais surtout pas least, la bande sonore est tout simplement géniale. Elle donne à la fois une ambiance d'époque, de tragique, de grandeur à la série. Elle est vraiment très présente, on dirait même trop si elle n'était pas réussie. On ne pouvait pas trouver mieux pour parfaire l'ambiance et rendre l'histoire si prenante. A la fin, j'ai vraiment pleuré comme une madeleine tellement c'est beau. On s'en doute bien un moment, oh il va se passer ça, oh là là, mais c'est tellement bien joué, tellement bien fait, et par-dessus ils mettent cette superbe musique, alors forcément, ichi rittoru no namida pendant la dernière demie-heure, quoi. Vraiment superbe cette fin, à la fois bonne et mauvaise, à la fois fermée et ouverte, parfaite.

Un univers très intéressant, des personnages nombreux, intéressants et bien - même superbement - interprétés, une musique excellente... Le combo parfait pour que ce drama figure dans le top que je ferai à la fin de l'année. KimuTaku qui était déjà dans mon top acteurs y reste définivement, et la musique ira aussi dans mon top OST ! A regarder d'urgence, même si c'est a priori pas votre genre de série !

04.05.2009

[Drama] Tiger & Dragon

Titre japonais : タイガー&ドラゴン

Nombre d'épisodes : SP + 11

Diffusé au : Printemps 2005

Chaîne de diffusion : TBS

Fiche : DramaWiki

 

J'ai décidé de regarder ce drama pour revoir un peu mon chouchou Nagase Tomoya (Ikebukuro West Gate Park, My boss my hero, Utahime) mais aussi parce que son thème me semblait bien intéressant : le rakugo, sorte de one-man show traditionnel japonais. La série se compose d'un épisode spécial et de 11 épisodes. Notez bien l'importance de l'ordre des mots et ne vous faites pas avoir comme moi : pour une fois l'épisode spécial vient en tout premier, et pas à la fin. Ce n'est donc pas une histoire bonus ou un simple résumé, mais une introduction à la série, où les personnages principaux se rencontrent et où la trame se met en place. Enfin, c'est peut-être un peu étrange de parler de trame car si les relations entre les personnages évoluent bien, le plus important c'est l'histoire de rakugo qui est au centre de chaque épisode. Un peu comme dans Hero où il y a une enquête par épisode.

Kotora Yamazaki est un yakuza qui rencontre un jour Donbei, maître de rakugo et vieil ami du boss de son clan. Donbei a des dettes, et Kotora est venu lui réclamer l'argent. Mais il assiste à une représentation et, lui qui ne rit jamais et ne fait jamais rire les autres, est fasciné. Les deux hommes finissent par faire un marché : Donbei prendra Kotora comme élève et chaque histoire de rakugo enseignée lui permettra de rembourser une partie de ses dettes.

Mais très vite, Kotora adopte une manière très particulière de conter ses histoires : en gardant le schéma de la version traditionnelle, il l'adapte de façon très contemporaine à des événements auxquels il a pris part récemment. Et c'est là-dessus que repose tout le concept de la série : dans chaque épisode, Kotora va apprendre une nouvelle histoire, que l'on va d'abord voir racontée dans sa version traditionnelle. Puis, selon les événements qui arrivent à ce moment-là, Kotora va façonner sa propre version, dont il rendra compte à la fin de l'épisode.

Quand l'un des conteurs est sur scène, son histoire prend vie et l'on se retrouve projeté dedans. Et ce sont les différents personnages du drama qui incarnent les personnages de l'histoire contée. On les retrouve donc avec une tenue et une coiffure d'époque, dans une maison traditionnelle. Les transitions entre ces scènes et celles où l'on voit simplement le conteur en train de parler donnent un dynamisme certain à la série. A côté de ça, on suit Kotora dans sa vie quotidienne, et l'on assiste petit à petit à la formation de son histoire. Mais avant que le spectateur du drama connaisse la chute de l'histoire dans la "réalité", il voit Kotora monter sur scène et raconter son histoire aux spectateurs de la salle de rakugo, et c'est à ce moment que l'on connait le fin mot de l'histoire.

Tiger&Dragon.jpg

Hum, je crois bien que c'est super confus ! Mais en résumé, le concept est vraiment sympa et compense le fait que la série ne soit pas si inacessible par des non-Japonais de par son thème : il y a énormément de jeux de mots dans les histoires de rakugo et bien sûr c'est impossible de tous les comprendre. Et si on prend plaisir à écouter et voir ces histoires, on sent que quelque chose nous échappe car la "morale" à la fin est d'un style bien différent de ce qu'on peut avoir dans les contes ou histoires occidentaux. Mais bon, c'est avant tout un drama, et comme la plupart des personnages sont vraiment intéressants, ça se regarde très bien.

Le rôle de Tomoya Nagase (Kotora) est sans grande surprise : un yakuza pas forcément super futé, parfait pour faire sa grosse voix et son comportement un peu rustre. Mais bon, moi je trouve que ça fonctionne toujours bien. J'ai découvert Okada Junichi, qui joue Ryû, le fils de Donbei (Kotora est le tigre, lui est donc le dragon). Ma foi, je l'ai trouvé plutôt sympa, aussi bien pour le jeu que pour le personnage. J'ai beaucoup aimé le personnage de Donbei et la façon dont Nishida Toshiyuki le joue. Il a des traits de caractère classiques du maître, du père et du mari qu'il est tout à la fois dans la série, mais il n'en fait pas trop et j'aime bien comment il parle.

J'ai pu retrouver Ito Misaki (Megumi), que j'ai beaucoup plus appréciée dans ce rôle de fille certes jolie mais un peu barrée que dans les rôles de fille trop parfaite qu'elle avait dans Densha Otoko ou Gokusen. Ginjiro, le fils du boss de Kotora, est un personnage que je n'ai pas vraiment trouvé intéressant. Faut dire que Tsukamoto Takashi, qui joue ce personnage, a une tête qui me revenait pas, même si c'était dû surtout à la sale coiffure qu'il a. Je pensais que je l'avais jamais vu mais en fait si, et plusieurs fois, notamment dans Kekkon dekinai otoko. On peut pas dire qu'il m'ait marquée ! ^^ Je n'ai pas vraiment aimé Donta, l'autre fils de Donbei, qui a un rôle de bouffon trop caricatural, mais c'est sûrement dû en partie au fait qu'on capte pas tout de ses blagues.

Chacun des épisodes se suit agréablement et comporte une dose d'humour tout à fait honnorable au-delà des jeux de mots. Et à la fin on a le droit à une aventure un peu plus sérieuse et un peu plus longue, parfaite pour conclure la série. La musique n'est pas si présente que ça mais je l'ai trouvée plutôt sympa. La chanson d'intro est bien délirante, et la chanson du générique de fin est du Johnny's, présence de Johnny's oblige. Et pour tous les moments qui se passent sur scène, les instruments et "bruitages" traditionnels donnent vraiment une ambiance.

Au final, même si elle peut être parfois un peu dure à suivre, cette série présente un univers vraiment intéressant et mis en valeur par des procédés vraiment bien fichus et des personnages dans l'ensemble très efficaces. Pas de raison de se priver, quoi !